Fête de la Science 2018

Dimanche 14 octobre avait lieu la Fête de la Science 2018. Nous nous sommes rendus à la Sorbonne, où beaucoup de stands étaient tenus par des étudiants qui nous ont fait découvrir plusieurs facettes de la science, simples pour certaines mais impressionnantes pour d’autres. Saviez-vous que l’on peut faire léviter des billes de papier avec des ondes acoustiques ? Qu'il est possible d'étudier le comportement des bulles de champagne pour connaître l’odeur générale que la boisson diffuse, phénomène que l’on peut aussi appliquer à l’air marin ? Nous vous proposons de revenir sur l’édition 2018 de cette manifestation annuelle.

Cette année, un des trois prix Nobel de physique a été consacré à la pince optique. Celle-ci permet, en concentrant des rayons lumineux de diverses forces sur un même point, de piéger la matière en ce point, pour l’étudier par exemple. On trouve des applications surtout en biologie. On peut reproduire ce phénomène avec des ondes acoustiques déphasées (lancées à des intervalles réguliers de manière à ce qu’elles ne soient pas superposées), aux intersections desquelles une force compense celle de la gravité (cf intersections des courbes ci-contre). Ainsi, en plaçant bien les émetteurs d’ondes et les objets, on peut les faire léviter. Pour l’instant cependant, seuls des objets légers peuvent être mis en lévitation.

 Numworks

Futura Sciences

En filmant à 100 000 images par seconde une flûte de champagne (ou de Perrier, si vous voulez essayer à moindre coût), on se rend compte que lorsque les bulles arrivent à la surface, elles forment de petites gouttelettes qui s’évaporent ou atteignent les narines du buveur. C’est ainsi qu’il peut sentir directement l’odeur du champagne ! Les producteurs de champagne adaptent le pétillement de la boisson en fonction de l’odeur qu’ils veulent lui donner. De même, ce phénomène explique l’odeur de l’air marin et pourquoi la température en bord de mer est constante : les “bulles” refroidissent ou réchauffent l’air au-dessus de la surface de l’eau ; une fois que celui-ci atteint la côte, il en va de même.

Dernière découverte de la journée : on connaissait les algues-carburant, les algues-sucre, mais il existe aussi des algues bioluminescentes (ci-dessus, sur la côte Est de l'Australie) ! Quand elles sont stressées, ces algues émettent de la lumière pour faire peur à leur agresseur. Elles prennent alors une belle couleur bleue... Et si un jour nous nous éclairions ainsi ?

Rendez-vous dans un an pour l’édition 2019 !
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